Cours de sport ou comment se faire martyriser par son prof. [Shonen aï (?)]

Oh, ennui quand tu nous tient. C’était exactement la première pensée qui arrivait à parvenir au cerveau encore embrumé du jeune Chihiro.

Dès son arrivée a l’Académie, il avait redouté ce jour. Non que Chihiro ai des quelconques difficultés en cette matière, non.
Imaginez juste une seconde. Une école prestigieuse et l’élite des militaires : Des jeunes tous aussi baraqués les uns que les autres, capables de soulever deux fois leurs propres poids. Ces mêmes jeunes, dans votre cours de sport, et vous, pauvre malheureux que vous êtes : Vous devez suivre cet entrainement inhumain.
Ajoutez à cela un prof, que tout le monde dit : « Fou furieux », et vous obtiendrez une matinée d’enfer.

C’est en ce dirigeant vers le gymnase, que Chihiro commença vraiment à appréhender cette heure inhumaine. Rien que d’imaginer son t-shirt dégoulinant de sueur, et ces monstres de muscles enchainant les pompes sur leurs auriculaires aussi épais que ses poignets : il en était blasé d’avance.
Il essaya ensuite, avec un peu de mal, de ce souvenir ce qu’avait piaillé ses deux nouvelles camarades lorsque le professeur de sport avait été évoqué. Il avait difficilement réussi à capter quelques mots de leurs conversations. « Les boules ! », « Monstre, ce mec ! » et un discret « Canon. »

Le gymnase se trouvant à l’extérieur de l’enceinte du lycée, il fallait passer par le jardin de l’établissement pour accéder a ce bâtiment parfaitement géométrique. C’était plus un gros bloc grisâtre qu’autre chose. Seul 2 fenêtres discrètes venaient briser la symétrie parfait du bâtiment.
Avant d’y pénétrer, Chihiro grommela une phrase incompréhensibles, fit râper quelques instants ses nouvelles baskets sur les gravillons de l’allée, maudit deux ou trois fois le système de son école et poussa la porte blindée de la salle.

Contrairement à son extérieur, le Gymnase était un lieu très lumineux. La façade arrière, exposé plein sud et dotée de grandes fenêtres, permettait a la salle premièrement sombre, de s’emplir d’une luminosité chaleureuse. Les murs avait été par manques de gouts, peints en un jaune flashy, venant agresser l’œil.
Comme toute salle de gym pour athlètes, les accessoires était éparpillés dans la salle, tels des trophées de chasses. Quelques cordes avaient étés maladroitement attachés au plafond, qui semblait être la depuis un bon moment.

Déposant son sac sur le sol, il était manifestement arrivé en avance. Une idée, qu’il allait bientôt finir par adopter vint alors germer dans son esprit. Ce n’était pas la première fois qu’il séchait des heures de cours après tout !
Il saisit son sac aussi vite qu’il l’avait déposé et se pressa de virevolter vers la porte, échappant ainsi son futur calvaire.

Première heure de son cours de l'année. Shizuo partait en direction de son fief: le gymnase. Il aimait bien ce bâtiment ... tout en sobriété.
Il se disait que enfin cette année, il allait enfin avoir de gentils élèves, qui l'écouterais sans qu'il n'ait à hausser la voix. Il se rappela alors que c'était une heure de cours qu'il devait subir avec sa folle de sœur, et entama une "opération escargot", objectif ? Arriver le plus tard possible aux cours et subir le moins possible les folies de sa soeur.

Une fois devant la porte, il pris une grande inspiration .... Et puis c'est le drame. Un jeune élève, qui venait apparemment de tenter de fuir son cours lui rentra dedans. Qui plus est il était voyant, lui et sa chevelure rousse ! En moins de temps qu'il ne fallait, il saisi le jeune homme par ses jambes et le déposa comme " sac à patates" sur son épaule.
A peine commencés, il y avait un petit rigolo gringalet qui commençait à fuir son cours. Pour les gentils élèves qui l'écouterais au doigt et à l'oeil, c'était raté! Il entendit même un petit et discret " Noooooon " sortir du la bouche de son fameux élève.

Il arriva dans le gymnase, un grand sourire aux lèvres, et une énorme veine de colère bien apparente. Certains élèves ont commencer à pleurer, d'autres ce sont pétrifié et les filles sont rentrer en extase, dont sa sœur, qui ne pu s'empêcher de sortir un énorme " oniiii-chaan !" au milieu de la foule d'élève, que Shizuo ignora du mieux qu'il pu.

Il jeta son charmant élève fugueur sur un tapis de sport et sorti avec son grand sourire :
" Je pense qu'on me connait et que je n'ai pas vraiment besoin de présentation ... Par contre si il y avait un petit rigolo comme ce petit que je tien par le col, je veut bien qu'il me fasse une présentation, histoire que je me prépare mentalement à me retenir de lui faire vivre un enfer pour l'année.... COMPRIS ?!! "
La foule d'élève se pétrifia immédiatement... Ainsi c'était donc vrai... Cet homme était un démon...
Une grande majeure partie des informaticiens présents ont penser bien fort " Chihiro espèce d'idiot ! ... Courage pour cette année..." et ont pris en pitié le jeune homme à la chevelure de feu. Ils savaient maintenant qu'il n'y avait plutôt pas intérêt à vouloir sauter son cours à Ayanami ...
Les seuls qui tenaient a peu près le choc étaient les plus sportifs d'entre eux, après tout, tant qu'ils faisaient du sport, le prof n'avait aucune raison de leur crier dessus.

Shizuo se pencha alors sur sa victime et lui demanda en murmurant avec un visage aussi effrayant que beau : " Alors petit rigolo .... c'est quoi ton nom que je puisse m'amuser cette année ?"

Une première rencontre catastrophique dirons-nous.

Après avoir ouvert son issue de secours, il c’était cogné a cette montagne de muscle. Butant sa tête contre son torse musclé, il lui avait fallu seulement quelques secondes pour réaliser le danger auquel il venait de se frotter.
En un éclair de seconde, et sans avoir put voir la tête de Monsieur-muscle, il se retrouvé balloté sur l’épaule ferme de cet inconnu.

« Oh non … » balbutia t’il.

Ca y est. Un problème a 1 minute 30 du début du cours. Bravo Chihiro, alors la t’as fais fort.
Pendant quelques secondes, l’hypothèse que son futur prof puisse l’avoir choppé ainsi le fit frémir. Il n’avait pas envie de gouter aussi tôt à ce monstre de force.
Il se trouvait vraiment haut du sol, et son cerveau endormi ne réussissant pas à réagir normalement, il balbutia des onomatopées confuses tout en priant le ciel de retrouver la terre ferme le plus tôt possible.

Ah bah en fait non. Aussitôt posé à terre, il eu la chance - ? – extrême, de pouvoir admirer le trouble fête ayant perturbé son futur proche.
Vu l’attitude que cet homme adoptait devant la vingtaine d’élèves assises en tailleur, le regardant avec appréhension, Chihiro devina qu’il avait bien affaire a son professeur de Sport. Pour son plus grand malheur.

Les rumeurs étaient apparemment véridiques : Hormis la veine apparente qui occupait une grande partie de son front, cet homme était vraiment canon. Sa chevelure était soyeuse et son visage agréablement harmonieux.
Ce qui attira l’attention du lycéen était cette espèce de cache qu’il possédait a l’œil, et il se demanda vaguement s’il lui était arrivé quelque chose.
Sa silhouette imposante, il avait put y gouter de très près. Il n’oublierait surement pas de si tôt, la puissance de ces deux bras avec lesquels il avait été soulevé.

« Je pense qu'on me connait et que je n'ai pas vraiment besoin de présentation ... Par contre si il y avait un petit rigolo comme ce petit que je tien par le col, je veux bien qu'il me fasse une présentation, histoire que je me prépare mentalement à me retenir de lui faire vivre un enfer pour l'année.... COMPRIS ?!! », Beugla son prof’.

Génial. Il n’y a pas que son physique qui confirmait la rumeur, apparemment.
Et encore une fois depuis qu’il avait arrêté de se préoccuper de ce que l’on attend de lui, il allait devenir le souffre douleur de la classe.
Avec un soupçon d’apréhension, il comprit qu’il allait passer une année mortelle. Dans tout les sens du terme. Il avait surtout peur d’avoir à se prendre un pain dans la tronche –si on me permet l’expression-.

Lorsque le professeur se pencha vers lui, et qu’il posa cette question d’une voix basse, il fut surpris par la classe et la sensualité que dégageait cet homme.
Fixant le professeur dans les yeux, le pénétrant littéralement de l’intérieur avec son regard, il dicta d’une voix monotone avec un léger sourire à peine perceptible :

« Chihiro ôta. C’est mon nom. »

« Chihiro ôta. C’est mon nom. »
Pas une once de peur dans sa déclaration, ce qui surprit un peu Shizuo. Il était habitué a ce que ses élèves se mettent à pleurer dès qu'il haussait un peu la voix. Essayait t-il de s'amuser avec lui ? Mais ce n'était pas le soucis principal, il avait tenter de sécher son cours. Et il n'allait pas s'en sortir juste en disant son nom !

Tout en murmurant, il continua son discours.
" Bien ... Chihiro-chan .... Moi aussi j'ai envie d'être un petit rigolo ... Tu sais ce que tu vas faire pour moi, là tout de suite maintenant ? Étant donner que je n'ai pas le droit de frapper mes élèves il va falloir que je me défoule sur autre chose pour cette année ... Tu vas pouvoir aller me chercher, là, TOUT les équipements de boxe pour chacun de tes petits camarades ainsi que les miens ... Bien sur n'oublies pas les mannequins qui vont nous servir pour l'entrainement ... Sauf le tien ... Car ce sera moi ton mannequin .... Et toi le mien ... MAINTENANT ! "

Le jeune homme a la chevelure de feu s'enfuie le plus rapidement qu'il pouvait vers les rangements. Seul. Shizuo le regarda un instant ... il était maladroit et peinait à tenir les gants de boxe dans ses petits bras tout frêles. Enfin pas si frêles que ça, c'était peu être sa petite taille qui lui donnait cette impression ... Ils étaient également très pale. Shizuo ce dit que c'était dingue d'être aussi blanc ... Il faut dire qu'il n'avait pas l'air d'être de la branche militaire du lycée .... Aaaah ces informaticiens qui passaient leur journée assis sur une chaise, à l'abri du soleil, tout en s'engraissant, car l'activité cérébrale, c'est pas connu comme étant un régime minceur! Mais cet informaticien la était extrêmement bien proportionné et qui plus es, loin d'être gras ... Bah, il se dit que ce fut tant mieux, et qu'il pourrait pousser les prouesses physiques du garçon au maximum, car il allait passer une année d'enfer en sport après ce qu'il avait tenter de faire ! ... Et dans tout les sens du terme.

Voyant que sa victime avait du mal, et qu'il n'avait pas envie de perdre trop de temps non plus, il beugla sur ses autres élèves :
" BANDE DE CHIFFE MOLLE, ALLEZ L AIDER AU LIEU DE ME REGARDER ! "

La petite troupe fila vers les rangements. On pouvait entendre dans la masse " Chihiro t'es vraiment trop con quand tu t'y met!", ou bien encore " Ouuuui, il a trouver son souffre douleur pour l'année!" de la part d'élèves apparemment très très soulagés de la souffrance qu'allait subir leur camarade pour l'année !

Shizuo avait eu le temps de se calmer le temps que les élèves prennent les équipements. Et il pu enfin commencer son cours :
" Bien, comme vous avez pu le remarquer nous allons faire de la boxe ... Non le but n'es pas de cogner la tête de l'autre comme un débile, il y a de la technique à mettre au service de vos poings. Je vais donc aujourd'hui vous montrer quelques techniques à retenir pour faire de vos poings de l'art. "
Il s'arrêta et esquissa un sourire .

" Enfin ... Chihiro va nous montrer ... en suivant mes instructions. "
Il s'approcha de Chihiro et lui murmura dans le creux de l'oreille, toujours en souriant :" Tu vas pouvoir nous montrer à quel point tout rigolo que tu es, tu es intelligent et bon en sport ... Chihiro "

Sérieux ? Ce mec allait vraiment être son prof ?
Alors que Chihiro avait déjà planifié sa future année tranquille : séchant les cours de sport
-qu’il avait deviné ennuyants -, il se retrouvait avec un cerbère gueulard à ses baskets.

Bah, au moins il y allait avoir de l’ambiance. Pourquoi s‘investir dans cette matière, qui avait depuis toujours désintéressé au plus haut point l’esprit aiguisé de notre informaticien ?
Ce même esprit qui avait réussi à déceler la minuscule expression de surprise, qui avait traversé le visage de son professeur pendant quelques secondes.
Ce tas de muscle devais pas avoir l’habitude qu’un élève ne se mette pas à chialer comme un gosse au moindre de ses aboiements. Il allait être servi.

Bon, en fait la rébellion attendra un peu.
Dieu que ce mec pouvait gueuler fort, et l’idée de voir son physique être amoché par ce vieux, effrayait Chihiro plus qu’autre chose.
Il se pressa d’aller chercher le matériel qu’on lui avait taché de ramener. Plus facile à dire qu’à dire qu’a faire quand on a 2 mains gauches. En plus de ça, sentir le regard critique de son professeur sur lui ne l’aidait pas le moins du monde.

Avec l’aide de 2 ou 3 compagnons dont il avait déjà oublié les prénoms, il déposa les gants devant son prof, faisant bien attention a ne pas croiser son regard : Un sorte de snobisme, quoi.
Pendant les explications –que Chihiro trouvait inutiles-, il ne sentait que trop bien le sourire narquois de l’homme sur le rouquin.
Oh non, il la sentait arriver gros comme une maison celle la :

« -Enfin ... Chihiro va nous montrer ... en suivant mes instructions. »

Bingo !
Lorsque l’homme vint l’accoster de sa démarche sensuelle, il eu pour –stupide- reflexe de le regarder dans les yeux :

« Tu vas pouvoir nous montrer à quel point tout rigolo que tu es, tu es intelligent et bon en sport ... Chihiro »

Ca y est, il allait se faire démonter par un ce mec maintenant. C’est vraiment dans le règlement, ça ?
Il laissa son plus beau sourire ironique s’immiscer sur son visage et déclara :

« -Mais tout le plaisir est pour moi, Oji-chan. »

Bon, Ok. Il avait la classe à ce moment.
Mais il pria secrètement que le poing de son professeur ne vienne pas abimer sa gueule d’ange.
Pour éviter la probable tentative d’agression que son prof’ aurait put avoir, il se baissa rapidement, saisit une paire de gants et dévisagea l’homme, pendant que ses camarades s’attrayait sur le choix de leurs équipements :

« -Expliquez moi donc les bases. Que je puisse vous montrer mon intelligence, ria t’il »

Oji-chan ? Cette petite chose haute comme trois pommes avec sa peau de bébé avait oser l'appeler Oji-chan ? Ni une, ni deux, son sang se mit à bouillir. Juste en allant répliquer, son cher et tendre élève continua.

"-Expliquez moi donc les bases. Que je puisse vous montrer mon intelligence "

Et en plus maintenant il s'amusait avec lui? Shizuo croyait délirer. Un prof normal aurait engueuler son élève car celui ci était trop irrespectueux ... Malheureusement Shizuo était TOUT sauf un prof normal :

" Dis donc microbe .... T'essaye de faire quoi là? Met tes gants plutôt que de t'amuser à faire chier ton monde et faire le malin! Petit informaticien de mes-deux, on va voir si tu sais aussi bien utiliser tes poings que ta langue! "

Rien qu'avec cette phrase, il était bon pour le renvoi. Mais son élève était un joueur...Avec un sourire et un regard plein de détermination, Chihiro lui lançait un défi.
Bon, ce petit jeu entre eux deux était bien mignon mais il fallait quand même faire avancer le cours.

" Tout d'abord, je vais vous enseigner la position du boxeur...ET LES FILLES DU FOND VONT ARRÊTER DE GLOUSSER AVANT QU'ELLES VIVENT ELLES AUSSI UN ENFER POUR L ANNÉE ! " Il fallait dire ... Plein d'hommes torse nu devant elles, ça avait de quoi en faire souffrir plus d'une de saignements intempestifs.

" Bien alors, la position du boxeur est comme ceci ". Il pris bien la pose de profil, afin que tout le monde voit bien. " Bien...*léger rictus* Chihiro-chan , montre nous tes talents"

Aussi fou que cela puisse paraître, son élève pris immédiatement une bonne position. Shizuo était vraiment surpris, un débutant n'adopte jamais une position quasi-parfaite dès la première fois il s'essaye à un sport de combat.
Chihiro avait bien compris que son prof était déstabilisé, et lui offrit un sourire de vainqueur.Shizuo ne supportant pas le fait que son élève à la chevelure de feu soit réellement doué en sport, il chercha une faiblesse dans sa position et fini par la trouvée.

" Chihiro... Ta jambe est trop raide et tes chevilles pas assez souples, plis plus ton genoux droit, on dirait que tu attends de te faire enraciné."
Il regardait, amusé, sa proie entrain de se tortiller dans tout les sens pour trouver l'exactitude de sa position. Puis pour l'enfoncer un peu plus il décida de l'aider. Il s'approcha avec un grand sourire de satisfaction tout en disant à son élève " Laisse moi t'aider ", laissant le visage de la victime devenir blême.

Il se mis à genoux, lui replaça sa jambe dans l'exactitude et releva le visage tout en disant " C'est ainsi qu'il faut faire, en étant trop raide tu va réduire la rapidité de tes mouvement et fatiguer tes articulations pour ri...en ". C'est avec surprise que Shizuo découvra le visage de Chihiro, devenu rouge.

Bon, au moins, son prof n’était pas rancunier et surement empli de fierté. C’était tout à fait le genre de mec campé sur ses idées, et qui ferait n’importe quoi pour faire craquer un ennemi récalcitrant.

« Dis donc microbe .... T'essaye de faire quoi là? Met tes gants plutôt que de t'amuser à faire chier ton monde et faire le malin! Petit informaticien de mes-deux, on va voir si tu sais aussi bien utiliser tes poings que ta langue! »

Ce qu’il essaye de faire. Chihiro n’en avait lui-même aucune idée. Il avait toujours eu pour habitude de survoler ce qui ne l’intéressait pas. Le sport et toutes ses matières superficielles compris.

Mais la, la seule présence de cette homme éveillait toute la curiosité qu’il n’avait pas ressenti depuis longtemps auprès d’un être humain. Tous ses humains immatures et matériels, qui s’inventent des soucis imaginaires. Ce genre de personnes n’ont-elles jamais connus le vrai malheur ? C’est toujours avec une once de mépris que Chihiro se forçait à discuter avec ses personnes, si pitoyablement humaines.

« Tout d'abord, je vais vous enseigner la position du boxeur...ET LES FILLES DU FOND VONT ARRÊTER DE GLOUSSER AVANT QU'ELLES VIVENT ELLES AUSSI UN ENFER POUR L ANNÉE ! »

Qu’est ce qu’il disait ?
Elle n’avait jamais vu un corps humain ou quoi ? Bon, d’accord, Chihiro avait préféré garder son t-shirt. Il aurait vraiment eu l’air d’une crevette a côté des monstres de muscle qui l’entourait.
L’essaim de personnes qui entourait Chihiro et son prof se divisa en groupe de deux.
Au centre de toutes les attentions, Chihiro sentait les regards pleins d’encouragements de ceux qui le considéraient comme leur ami.

Alors que son coéquipier montrait a ses élèves la pose a adopter, il retourna brusquement la tête vers son nouveau jouet :

« Bien…Chihiro-chan, montre-nous tes talents » lança t’il de son plus beau sourire.

Ah ? C’est tout ?
Chihiro positionna ses jambes, son buste et ses bras selon le modèle de son professeur – que son cerveau avait parfaitement sur mémoriser-
Le fixant dans les yeux, il revit encore une fois ce regard surpris qu’il avait pus découvrir plus tôt. Amusé de cette situation, il s’amusa ouvertement en laissant filer un petit rire.

« Chihiro... Ta jambe est trop raide et tes chevilles pas assez souples, plis plus ton genou droit, on dirait que tu attends de te faire enraciner. »

Crotte !
Une moue embarrassée vint occuper son visage, et commença à se tortiller pour modifier sa position. Un idiot, quine pouvait s’empêcher de lâcher des onomatopées gênantes.

Il ne sentit pas la carrure imposante de son professeur s’approcher, aussi, quand il releva la tête et qu’il croisa automatiquement le visage de son –canon- de professeur : il blêmit.

«- Laisse-moi t'aider. »

Oh non. Pas bon, pas bon, pas bon du tout !
Pas que Chihiro ai honte, non. Mais le sourire malicieux et empli de satisfaction du professeur, plus, la position gênante qu’il venait d’adopter le bloquait dans ses pensées.
La main chaude et imposante de l’homme vint se poser sur le mollet fin de l’adolescent. Il le dévia légèrement, tandis que Chihiro sentait la honte l’envahir.

« -C’est ainsi qu'il faut faire, en étant trop raide tu va réduire la rapidité de tes mouvement et fatiguer tes articulations pour ri...en »

Aaaaaaaaaaah,il l’a vu ! Il a vu le visage rougissant que le jeune homme ne sentait que bien sur son visage.
Oh non,Chihiro avait juste envie d’aller se cacher dans un trou, et de ne pas a voir a subir le regard interrogateur de l’homme.
C’est juste que...les réactions de son corps ne fussent apparemment pas bien contrôlées.

Tournant rapidement la tête vers le droit, laissant ses mèches vives lui recouvrir les yeux et ses joues enflammées, il entendit son professeur demander :

« Oi, Chi-chan, ca va pas ? »

Il pria secrètement que ses camarades ne se désintéressent pas subitement de leurs entrainements, et n’ait pas à observer cette scène, tournant beaucoup trop bizarrement au gout de Chihiro.

Il sursauta, rechercha à nouveau le regard qu’émettait le seul œil visible de son prof et soupira, arborant un visage mi gênée, /mi confiant.

« -Vous vous inquiétez, monsieur ? » ria t’il

Son prof était apparemment très doué dans le genre perturbateur. Pour l’avoir perturbé, ca il l’était. Mais sa capacité de ressaisissement restait importante : prenant bien gare a ne pas changer de position, il demanda a son professeur :

« - Allons-y, Oji-chan. Comment on est censé se battre ? »

Pourquoi il était tout rouge celui la? Il ne se sentait pas bien? Il fallait le dire si il allait s'évanouir cet espèce d'idiot!

" Oi, Chi-chan, ça va pas? " demanda t-il un peu déboussolé. Y a encore 3 secondes il était entrain de faire le fier. Mais apparemment ce n'était que peu de choses...avec son visage les plus malicieux, le jeune lui rétorqua :
« -Vous vous inquiétez, monsieur ? » et cela tout en rigolant. Punaise il se payait de sa tête. Et méchamment en plus! Une veine de colère apparue sur le front du professeur. Avant même que Shizuo puisse répliquer, Chihiro en rajoutait encore plus :
« - Allons-y, Oji-chan. Comment on est censé se battre ? »

Oji chan, oji chan .... Il avait pas la cinquantaine non plus !

" Très bien morpion, puisque tu en redemandes " dit-il avec un air taquin. Il voulait jouer avec lui? Il allait en payer le prix. Une petite frayeur ne lui ferait pas grand mal. Mais avant tout, il était prof, et il voulait mener son cours à bien . Un minimum de conscience professionnelle !

" Bien avant de commencer a frapper dans tout les sens, je vais vous montrer comment vous défendre. Souvenez vous que dans la boxe le but est de toucher le visage de son adversaire! Oooi ... Chii-chan " dit-il d'un ton plus que menaçant et avec des yeux pleins de détermination, qui se plongeait droit dans le regard du jeune homme " Attaque moi, n'importe comment c'est pas important, tant que tu essayes de me toucher à la tête. On verra après pour la technique"

Il voyait bien que le pauvre Chihiro était déstabilisé...Enfin faut dire, il devait pas avoir bonne conscience de devoir attaquer un prof.
Chihiro avança, et d'un geste mollasson, attaqua son prof. Shizuo n'avait même pas pris la peine de prendre une position de défense et lui donna un coup sur le haut du crane avant même que le poing de son fougueux élève n'arrive.
" Je t'ai dit de m'attaquer! T'es pas une fille à ce que je sache! T'a pas de couille ou quoi ?!! Recommence et attaque! "

Les élèves qui regardaient l'exercice regardaient les deux mannequins de modèle d'un air dubitatif. Mais qu'es ce qu'ils étaient entrain de faire? Déjà qu'on pouvait sentir le regard menaçant de la petite soeur sans la regarder, mais juste en face d'eux ils avaient l'impression de regarder un mauvais film d'amour amateur. On entendait quasiment pas Chihiro mais qu'es ce que Shizuo pouvait gueler! De tant à autres ils parlaient tout bas entre deux comme si ils étaient dans leur bulle ... Les hommes commençaient à peine à comprendre ce que leur camarade allait subir pour l'année que toute les filles étaient déjà entrain de s'imaginer des choses entre ces deux beaux hommes. Sauf bien sur Shana qui fulminait dans son coin et qui étranglerais presque son binôme car elle n'était pas avec son frère !

Chihiro recommença, avec de la force cette fois ci et un regard déterminé. Shizuo se mit de suite en position de défense, les deux poings collés face à son visage. Le poing de Chihiro est venu finir sa course dans ceux de son prof, que Shizuo a immédiatement repouser afin de riposter, et arrêter son coup 2 mm devant le nez de son élève. En voyant le regard de Chihiro paniqué et tout crispé, Shizuo se mit à rigoler.

" Si je t'envoie véritablement un coup comme celui ci tu finis a l'hôpital, Chi-chan ! Te pisse pas dessus hein, je vais pas t'envoyer de vrais coups ! " Shizuo était complètement hilare. " ALLEZ BANDE DE CHIFFE MOLLE ! Refaite moi tous ce mouvement la plusieurs fois en alternant entre vous ! et je ne veut pas voir une seule bagarre sinon il va avoir la droit à de la baston mais il risque pas d'apprécier mon genre ! "
En un instant, ils mirent à exécution l'exercice que leur donnait leur tyran de prof.

Le jeune homme et sa chevelure de feu avait enfin compris qu'il ne fallait surtout pas lui envoyer de défis. Après lui avoir fait une petite frayeur, Shizuo se dit qu'il allait laisser un peu de répit à son élève ... commençons en douceur il était la pour le reste de l'année après tout ! Il dit tapotant la tête de son élève:
" Allez Chi-chan, à ton tour ! Je vais t'attaquer doucement "

Ne voyant pas son élève se redresser, Shizuo se pencha en se demandant si son élève allait réellement bien, pour de nouveau se retrouver face au visage rougit de l'adolescent.

" Très bien morpion, puisque tu en redemandes "

Bon, au moins son prof’ avait pas l’air de comprendre la source du gène du jeune homme.
Enfin, pour tout dire il n’en avait lui-même aucune idée. La dernière fois que Chihiro avait piqué un fard comme ça, ca devait remonter au collège, quand une de ses sempai avait repoussé ses avances. A 15 ans : Ca fait mal.

« Bien avant de commencer à frapper dans tout les sens, je vais vous montrer comment vous défendre. Souvenez vous que dans la boxe le but est de toucher le visage de son adversaire! Oooi ... Chii-chan »

Le regard de son professeur vint chercher le sien.
Et il se fit alors, pour la seconde fois, cette remarque pertinente : Il était vraiment beau.
Et Chihiro se demanda s’il n’avait jamais rencontré une personne d’une telle prestance.
A vrai dire, depuis son entrée au lycée et son intégration dans la vie sociale, il n’avait fréquenté des personnes de son âge, tous d’une affligeante banalité.
Il pensa vaguement qu’il était du genre à avoir un succès fou auprès de la gente féminine, et des tonnes de femmes a ses pieds.

« -Attaque-moi, n'importe comment ce n’est pas important, tant que tu essayes de me toucher à la tête. On verra après pour la technique. »

Nom de Dieu ! A quoi est ce qu’il venait de penser la ?
Putain, on ce serait cru dans un de ces shojos pour midinettes !
Oh, faut te calmer Chihiro ! T’as le droit de penser qu’un mec est beau, et bien foutu.
Aaaaaaaaaah !

Choqué par son propre comportement, le jeune homme s’avança vers son –cher- professeur, et, dans un élan de courage intense, balance le peu d’énergie qu’il lui restait vers le buste de l’homme.
Un millième de seconde après son acte héroïque, Chihiro se trouvait maté sur le sol, une énorme bosse sur le crane. Son prof’ était canon, mais un vrai tyran, quoi.

Tâtant sa chevelure rousse à la recherche d’une partielle blessure, il fusilla son –tendre- professeur du retard, les larmes aux yeux, le maudissant intérieurement.

« -Je t'ai dit de m'attaquer! T'es pas une fille à ce que je sache! T'a pas de couille ou quoi ?!! Recommence et attaque! »

Toute la signification du mot « Terrifiant », se résumait en ces simples phrases.
Enfin, c’est ce qu’il pensa en entendant les réactions choquées de ses camarades.
Seule une voix féminine poussait des glapissements à chacun de ces aboiements : Surement une lycéenne vivant un amour à sens unique avec son professeur-canon –comme on en voyait souvent a cet âge-.
Chose que Chihiro se promis de ne jamais éprouver.

Se relevant tant bien que mal, fixant cet être mesquin, il s’élança vers lui, pris d’une soudaine énergie nouvelle.
Balançant son poing vers la garde de son professeur, celui-ci le contra, et envoya un coup d’une vitesse quasi incroyable, qu’il stoppa à quelque centimètre du nez retroussé du rouquin.
Louchant sur le projectile rouge qui venait de foncer sur lui, Chihiro ouvrit légèrement la bouche, cet air hébété sur le visage. Une tête d’idiot en somme.

« -Si je t'envoie véritablement un coup comme celui ci tu finis à l'hôpital, Chi-chan ! Te pisse pas dessus hein, je ne vais pas t'envoyer de vrais coups ! »

Le rire de son adversaire vint ramener Chihiro à la situation qu’il occupait.
Autrement dit, son professeur : hilare et une bonne partie de la classe choquée par cette habilité déconcertante que leur professeur possédait.

En réalité, quand cet homme riait, il était beaucoup moins terrifiant.
C’était l’une des pensées qui vint effleurer l’esprit de Chihiro. Une part d’humanisme aurait elle touché ce tyran ?

« -ALLEZ BANDE DE CHIFFE MOLLE ! Refaite moi tous ce mouvement la plusieurs fois en alternant entre vous ! Et je ne veux pas voir une seule bagarre sinon il va avoir la droit à de la baston mais il ne risque pas d'apprécier mon genre ! »

Bon, finalement il revint sur ces paroles. Cet homme n’avait pas de cœur. Ou alors il était bien caché.
Alors que Chihiro observait le sourire triomphant qui régnait sur le visage du professeur, il chercha, d’une manière assez hasardeuse, la réponse à son embarras.
Chihiro avait toujours été le genre de personne, qui se trouve facilement émerveillé par la beauté, la classe ou la présence de quelqu’un.
A ce point la, qui plus est avec un professeur, cela ne lui était jamais arrivé.

Perdu dans ses confusions, il ne se fit surprendre que par le contact chaud et imposant qui vint tapoter sa tignasse.

« -Allez Chi-chan, à ton tour ! Je vais t'attaquer doucement. »

Il sentit tout simplement le rouge lui montait aux joues.
Pour une raison inconnue, c’était l’une des rares fois ou il ressentait un contact humain, si rassurant. Même si apparemment ce n’était pas le but escompté.
Purée, ca tournait vraiment au manga l’eau de rose ridicule cette histoire : C’était un mec, bordel ! Y avait aucune raison de ressentir ca !

Et alors qu’il se préparait à relever la tête, c’est celle de son professeur qu’il aperçu.
Celui-ci, surement inquiet de le voir ainsi songer, avait penché sa tête vers son élève, ayant ainsi l’opportunité d’observer son visage vermeille.

Pris d’une honte soudaine, celui-ci virevolta, laissant à l’homme le loisir d’observer son dos et sa nuque et se reprit tant bien que mal.
C’est un mec, c’est un mec, c’est un mec…, se persuada t’il rapidement :

« - Tou-Tout va bien, Oji-chan ! Allez-y, attaquez-moi ! »

Se plaçant de nouveau face à son professeur -celui-ci toujours l’air d’incompréhension sur le visage-, il remonta ses poing devant son visage, assurant ainsi sa défense.
Son professeur fit de même et s’élança vers lui. L’entrainement commençait enfin.

Le premier coup de son adversaire allait arriver, et c’est avec une chance du débutant que Chihiro l’esquiva sans trop de mal. Affichant un sourire satisfait, laissant ses dents blanches resplendir, il observa le regard surpris et révolté de son professeur. Ca ne faisait que commencer.

Alors que Chihiro esquivait tant qu’il pouvait les attaques furtives et puissantes de l’homme, il se demanda si le bandana qu’il portait n’était pas un handicap. Alors qu’il risquait a chaque instant de se faire défigurer, il ne put s’empêcher de poser la question.

« - Hé, comment vous vous êtes fait ca ? »

Il désigna rapidement du menton, l’œil inutilisé de son adversaire, tout en esquivant un nouveau ‘missile’ que son prof venait d’essayer de lui envoyer en pleine face.

« - Tou-Tout va bien, Oji-chan ! Allez-y, attaquez-moi ! »

Dingue ça ... problème de tension? Il devenait rouge pivoine et se ressaisissait en un instant ... 2 fois en 10 minutes c'était quand même suspect ... Bah on appèlera les secours quand il tombera! Il échappera pas a l'entrainement de cette manière, et ne s'échappera pas de sa fonction jouet qu'il était devenu en voulant sécher son cours.

Shizuo commença à attaquer doucement le jeune, qu'il contra avec brillo. Devant le sourire radieux de son élève, Shizuo eu un temps de surprise... comment on pouvait afficher un tel visage pour un geste aussi simplissime que ce qu'il venais de faire. Mais quel visage! Il était certainement plus mignon à sourire comme ça plutôt qu'en lui lançant des défis et lui tenant tête. Le tyran se dit qu'il pouvait éventuellement augmenter un peu sa force ... histoire de le titiller un peu ... Oui bon c'était effectivement pour le faire chier, il savait très bien que Chihiro aurait du mal a contrer des coups plus forts. Et c'était chose exacte. Le roux parvenais difficilement à éviter les impacts, mais il observait Shizuo .... Et le jeune prof ne comprenait pas pourquoi, jusqu'à ce qu'il pose cette question :

« - Hé, comment vous vous êtes fait ca ? » tout en désignant de toute évidence le bandeau qui lui cachait son oeil droit.

Shizuo s'arrêta net dans l'exercice. Comment pouvait-il être aussi direct celui la? Ça, c'était une question interdite. Avec une colère sortie de nulle part, il répondit:

" - Écoute Chi-chan, c'est pas tes oignons, je te pose pas la question pourquoi ta peau est aussi blanche, ou pourquoi tes parents te torchait le cul étant petit ! C'EST MA VIE! ON ARRETE ! ... On change d'exercice. "

Et se tourna du regard si triste de son élève ... mais pourquoi son élève était triste? Après ce qu'il venait de répondre, il aurait du avoir peur, se pisser dessus et courir dans les vestiaire chialer un bon coup, pas être triste. En 27 ans de vie, mis a part sa famille, Chihiro était le seul qui n'avait pas si peur de lui ... Tandis que tout les autres élèves présents dans la salle était entrain de trembler comme des feuilles. Pourquoi? Mais pourquoi? C'est la première fois qu'il avait envie de parler de son histoire a quelqu'un ... Mais ce quelqu'un était un morpion qui était son élève, qui avait tenter de fuir son cours dès le début, qui lui tenait tête et qui avait 18 ans! Tout ça lui donnait envie de cogner le jeune garçon! D'ailleurs le roux devait le sentir...et il n'avait toujours pas peur. Manque de pot, il pouvait pas le toucher ... et merde.
Aller, pas grave, il faut continuer le cours ! Il allait pas laisser ce gosse pourrir la suite ! Il repris d'un ton assez coléreux :

" Bien ! Maintenant on passe à l'attaque! Comme je le disais, le principe est de toucher la tête! Et c'est le seul endroit ou on peut remporter des points dans un match de boxe ... Même si je suis sure qu'aucun de vous ne feras de Nationales un jour en boxe ... Vous êtes trop mou pour ça! Et il n'y a alors qu'un seul moyen pour être sur de gagner le match et c'est " " UN KO ! "

... Apparemment une jeune fille suicidaire se sentie pousser des ailes en répondant et coupant la parole du prof déjà bien entamer niveau colère.

" .... La parole est à MOI ! Bien Chi-chan " dit-il tout en évitant soigneusement le regard de son élève précédemment cité " Tu vas nous montrer comment on fait pour mettre un maximum de puissance dans ton bras ... T'inquiète pas pour le gabarit ... Le poids plume sa existe comme catégorie à la boxe ... Ouais non en fait laisse tomber je vais montrer et on fera l'exo après."

Shizuo montra bien à sa classe la manœuvre à suivre, les pensées complètement autre part. " Vous allez faire ça ... sur votre partenaire! Et bien sur ... ceux qui reçoivent les coups contre! L'exo d'avant c'était pas pour faire joli ! C'est pas le moment d'aller vous faire assommer par votre partenaire alors que l'année viens de commencer ! Aller Chi-chan ! Viens, tu vas souffrir! " Sous le coup de la colère, Shizuo brusqua un peu le jeune dans son contre, qu'il envoya à terre et en se moquant de lui . " Ça, c'est la classe ! Ta manière de te rétamer par terre "

Ah, enfin il était redevenu à peu près normal. Il contrait les petite piqures assimiler aux poings que lui envoyait son élève. Il engueula aussi un ou deux élève d'abruti ou de macaque ( en version moins polie bien sur )au passage quand ceux-ci se plaignait d'avoir mal sous le regard interrogatif de son binôme . Jusqu'à ce ce même mignon petit élève lui reparle pendant l'exercice ... de quelque chose qu'il avait toujours voulu entendre ...

. « -Écoute Chi-chan, ce n’est pas tes oignons, je te pose pas la question pourquoi ta peau est aussi blanche, ou pourquoi tes parents te torchait le cul étant petit ! C'EST MA VIE! ON ARRETE ! ... On change d'exercice. »

Le visage du beau roux se figea. Non pas qu’il n’ais jamais eu l’habitude de se faire remballer par quelqu’un,mais cette fois,une autre raison venait de le faire réagir.
Alors que son professeur rompit le contact, virevoltant vers le centre des attentions, Chihiro sentit ses traits se tendre, et ses yeux plonger dans le vague.
Quoi qu’il fasse, il y a toujours des choses qu’il ne maitrise pas : Son manque de tact ou son absence de sérieux.
Et pour une raison étrange, c’était la première fois de sa courte vie, que le rouquin rencontrait un homme de cette envergure. Tout chez cette personne respirait la force et la confiance en soi : choses que Chihiro n’avait jamais réussi qu’à imiter.
Pourtant, dans cette carapace inébranlable que l’homme s’était construite, Chihiro arrivait à entrapercevoir, une parcelle de solitude.
Un minuscule fragment de blessure et de peurs non-échangées.
Comme l’impression de se voir, lui, à travers cet homme.
A la réaction disproportionné de son professeur ,il vint associer celles qu'il avait envers les personnes devenant envahissantes.
Il venait d’émaner de son professeur, une aura de solitude, qu’il avait jusqu'à présent compensé par une personnalité forte et dominante.

Et le regard de Chihiro, perdu, cherchant un moyen –en vain- de sauver cet homme de la solitude à laquelle il est confronté-.
La même solitude, de laquelle Chihiro se force à s’extirper chaque jour, s’intégrant du mieux qu’il peut dans ce monde, qu’il n’estime pas le sien.
Et la, il venait de sentir tout la faiblesse de son professeur –aussi cachée soit elle-. Une seule question, emplie d’une innocente naïveté vint alors germer dans son esprit :
« Que pouvait-il faire pour cette personne ? »

Il entendait vaguement la voix de son professeur, ayant redoublé en agressivité depuis cette fameuse minute, planifier le prochain exercice.
Une groupiasse ridicule vint essayer de l’interrompre. Elle vint aussitôt se faire remettre a sa place en un fragment de secondes.

« .... La parole est à MOI ! Bien Chi-chan. Tu vas nous montrer comment on fait pour mettre un maximum de puissance dans ton bras ... T'inquiète pas pour le gabarit ... Le poids plume sa existe comme catégorie à la boxe ... Ouais non en fait laisse tomber je vais montrer et on fera l'exo après. »

Il jeta un regard furtif à son professeur. Il l’évitait. Shizuo Ayanami l’évitait.
Le bel homme évitait d’avoir à croiser le regard –devenu perçant- de son élève.

Et Chihiro se surprit à ressentir de la tendresse envers cette personne, semblant si irrémédiablement seule.

« -Vous allez faire ça ... sur votre partenaire! Et bien sur ... ceux qui reçoivent les coups contre! L'exo d'avant ce n’était pas pour faire joli ! Ce n’est pas le moment d'aller vous faire assommer par votre partenaire alors que l'année viens de commencer ! Aller Chi-chan ! Viens, tu vas souffrir! »

A la clé de ses explications, la main imposante mais chaude de son professeur vint le bousculer et l’envoyer a terre.

« - Ça, c'est la classe ! Ta manière de te rétamer par terre. »

Il releva le visage et retomba sur ce délicieux sourire narquois, qu’il avait eu le plaisir de déguster plus tôt. dans la matinée.

Commençant l’exercice, son professeur était presque revenu a la normale – du moins il lui semblait-.
Il ne pouvait tout de fois oublier le regard de l’homme.
Ce regard si seul qui l'avait traversé,transpercé d'un coup.
Et il ne savait pas quoi lui dire. Lui-même, épris de la même solitude, il ne savait pas ce qu’il voulait entendre : Les mots que Chihiro voulait que l’on prononce, était surement les mêmes que lui.

Il observa le visage concentré de l’homme. Et ce charisme qui émanait de lui.
A ce même moment, l’adolescent fixant son professeur des yeux, laissa échapper sa pensée, d’une voix déterminée :

« -Vous n’êtes pas seul, Shizuo-san. »

Son professeur se stoppa net. Le dévisageant, un visage surpris et une réaction tardant à apparaître : le reflexe de Chihiro fut de se remémorer ses dernières paroles.
« Shizuo-san. », « Vous n’êtes pas seul », ou des mots qui sonnaient très bruyamment dans la tête du rouquin, qui commença à s’empourprer totalement et à bégayer des choses étranges et incompréhensibles.

« -Enfin, je voulais…Si…Shizuo-sa…NON ! Oji-chan ! Oui…Voila ! Si vous…enfin je…c’est présomptueux ….Ah ! Et je remets les pieds dans le plat … Mais enfin, si... »

Se frottant les cheveux de ses mains gênées, secouant la tête dans tous les sens pour cacher son visage enflammé, il se stoppa, jetant un regard inconsciemment craquant à son professeur.

« -Si vous voulez me parler, je vous écouterez. Enfin, si vous le voulez !. »

En ponctuant sa phrase d’un léger sourire -toujours aussi embarrassé- , il releva la tête et put observer, non sans un once de surprise, une couleur pourpre colorer le visage sévère de l’homme.

« -Vous n’êtes pas seul, Shizuo-san. »

Hein ? .... C'est quoi cte blague ? Shizuo se figea d'un coup d'un seul ... Comment il pouvait savoir que c'était un truc qui le rongeait ? Un ... gosse ?

« -Enfin, je voulais…Si…Shizuo-sa…NON ! Oji-chan ! Oui…Voila ! Si vous…enfin je…c’est présomptueux ….Ah ! Et je remets les pieds dans le plat … Mais enfin, si... »

Il observa le roux complètement gêné. Où était le Chihiro Ota d'il y a 2 minutes? Et il ne l'appelait plus Oji-chan mais Shizuo-san ? Et encore ce visage en feu ??? Mais sinon...non ... en seulement une heure il avait réussi a percer une faiblesse qu'il cachait? Pas possible ... Même ses propres parents n'en savaient rien !
Le jeune se tourna vers le professeur confus, tout en secouant ses mèches rousses avec un petit sourire en coin et un regard plein de sentiments :
« -Si vous voulez me parler, je vous écouterais. Enfin, si vous le voulez !. »

Shizuo se senti partir au rouge vif sans le vouloir ... Archtung archtung ! Pas bon pas bon ... Si le jeune voyait une chose aussi embarrassante, ça serait pas cool du tout! Au grand mot les grand remède, pour cacher son embarra, il fit la première chose qui lui viens à l'esprit ... Gueuler et taper, tout en évitant bien sur de mettre au courant le reste de la classe du sujet de la conversation. Un un seul coup sur le sommet du crane de son élèves afin qu'il se taise, il le mis a terre.

" ... NON, S-SALE MIOCHE! TU..Tu... TU ME FAIS CHIER ! TU N AS AUCUN DROIT DE ME DONNER DES ORDRES !"
Aaaaaaah! Non seulement il bégayait comme un idiot mais en plus il sentait toujours son visage rouge tomate. AH ! La preuve son élève a terre était un train de ricaner joyeusement!
Et la libération de cette discution sonna ... La sonnerie de fin de cours! Aller aller Shizuo on se reprend! Sa faisait depuis qu'il était en sixième qu'il n'avait pas été aussi embarrassé.

" ALLER LES AVORTONS ! JE VOUS REVOIT AU PROCHAIN COURS ! FILEZ JE VEUT PLUS VOUS VOIR BANDE DE LARVES ! "

Il ne fallu pas le dire deux fois ... Ils se jetèrent tous sur la porte de sortie qui avaient l'air d'avoir tous oublier que deux minutes plus tard, leur tyran de prof était tout rouge non pas a cause de la colère comme il ont du tous le croire mais car il était gêné ... Sauf un, non deux ... Shana ... Venu faire un énorme câlin a son onii-chan, que l'onii chan en question esquiva et jeta dehors dès qu'il réussi à la chopper par le cou ....ainsi que Chihiro, venu dire qu'il était sérieux pour ce qu'il venait de dire. Cette fois si il n'allait pas craquer ... Si il y en a un qui devait craquer, sa ne serai certainement pas lui !

" Très bien...Mais ne viens pas te plaindre des conséquences. Et t'inquiète pas...si je table ... tu vas toi aussi tabler ...l'année va être bien plus intéressante que ce que tu ne me laissait croire ... Chi-chan." Dit t-il avec un regard digne de l'empereur des ténèbres et un sourire des plus taquin. Après tout ... Il avait l'année pour s'amuser un peut avec lui.